Image de Mœbius
La machine à souhaits 2.0 !
~ appel à la collaboration ~
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Révision 2023-08-01
Fred Lemire
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Et si, donc, un beau matin prochain, il existait — : LE fil de nouvelles centré sur l’essentiel, c’est-à-dire qui, sans remplacer (enfin, pas tout de suite) ceux qui vous informent actuellement (mal et bien) sur le monde, mettrait avant tout l’emphase sur vos besoins et vos souhaits, ainsi que sur ceux de votre entourage ?
Et si, oui, nous nous communiquions intelligemment nos rêves, nos souhaits, nos projets, nos besoins, nos préférences, nos talents ?
Et si, plutôt que d’uniquement nous renseigner à son sujet, nos outils de communication nous aidaient avant tout — enfin ! — à littéralement créer le monde qui nous entoure en aidant chacun et chacune à réaliser ses rêves ?
Un outil de cette nature, voilà en plein ce que je me propose d’implémenter, à LaTramice.net — idéalement, oui, avec un peu d’aide —, dès l’hiver 2021, sous la forme d’une « machine à souhaits », c’est-à-dire un outil capable d’apparier les souhaits qui se répondent . . . tel que je le claironne depuis 2010.
— Seulement, cette fois-ci : elle parle ! ^^ —
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Je planifie, entre autres surprises, de lancer, ici même, sur LaTramice.net, un . . . comment dit-on en français ? . . . disons pour l’instant une . . . « tchatt-bote* » ! Sa fonction première sera d’être votre assistante dans la formulation de vos quêtes et vos recherches (aussi bien dans vos offres que dans vos besoins et souhaits, petits et grands) — à votre service, prête au dialogue, à être votre complice !
* Je propose aussi le mot dialogiciel. Eh oui, il sied bien, il me semble, à un dialogiciel, en plus de savoir faire toutes ces connexions logiques esquissées dans mon recueil, maintenant sous-intitulé journal de bord d’un poète-ingénieur (à la page 73), d’également savoir . . . dialoguer !
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Le but est d’offrir sur notre site à chaque tramarade (voir le prochain paragraphe) un tableau de bord personnalisable (ou console) doté d’une telle tchatt-bote ; celle-ci se nommera La Tramice n° 721 (le numéro servant à la distinguer des autres tramices qui, je l’espère, verront le jour) et sera dédiée au bien-être de tous les tramarades, grâce à l’intelligence individuelle comme collective, naturelle comme artificielle. Il est prévu que l’assistance fournie à chaque personne sera par celle-ci finement paramétrable et l’aidera à s’organiser dans le temps et dans l’espace (pour des rendez-vous, par exemple) — ainsi qu’à l’ensemble des tramarades à gérer, dans une émergence fluide et éclairée : ressources, équipes, projets, claviers et dictionnaire d’éléments de communication.
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Le terme unisexe de tramarade a été choisi pour désigner (selon moi plus joliment) les usagers et usagères de tramices. Comme ils et elles en sont les éléments les plus importants, ce mouvement étant un mouvement d’individus, le nom du collectif qui les réunira devra parler d’elles et d’eux.
Alors, roulement de tambour, ce sera :
La Guilde des Tramarades
ou bien (mais alors là entre nous) tout simplement : la Guilde
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En anglais, j’ai retenu le nom de The Trammers Guild. Le terme trammer existe déjà en anglais, mais n’est plus guère en usage ; il signifie : « travailleur.se des mines qui transporte le minerai en tirant un wagonnet ». On pourra, étymologiquement, relier le nouvel usage du mot à tramarade : usager, usagère de tramice (contrepèterie de matrice, en référence au film The Matrix (USA, 1999), l’inversion symbolisant ici notre préférence pour une machine à notre service — plutôt que l’inverse !) « Tramice » s’écrira en anglais . . . comme en français, et se prononcera tra-miss.
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EN ROUGE : RÉVISION DU 26 NOVEMBRE 2020
Je prévois donc qu’il y aura plusieurs serveurs de souhaits (ou serveurs tramiciels, que j’ai baptisé WOOMs, pour Wish-Oriented Oracular Memory), œuvrant à aider chacun (chacune, puisque WOOM est bien évidemment un nom féminin) jusqu’à 10 000* tramarades à apparier leurs souhaits et à organiser leurs activités. En commençant par une, bien entendu.
* Afin que le déploiement reste local et décentralisé — et aussi dans un esprit de partage —, j’ai fixé un plafond arbitraire selon lequel il sera demandé aux opérateurs de serveurs tramiciels de limiter le nombre d’inscriptions à 10 000 tramarades actifs.
Les modalités d’opérations des différentes WOOMs pourront différer, mais elles devront être entérinées à l’unanimité par les opérateurs et opératrices des WOOMs en fonction. — Bon, j’anticipe un peu. 😉
Un compte qui ne sera pas utilisé pendant deux ans et plus sera compté comme inactif ; j’ai également décidé que notre service sera entièrement gratuit le temps qu’il fasse ses preuves (au moins un an, peut-être plus, dépendamment de la vitesse de croissance de la Guilde) — et que je demanderai alors aux tramarades une contribution annuelle abordable (de l’ordre du coût d’un sandwich).
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Comme vous le savez peut-être déjà, la machine à souhaits fonctionne par déduction ; l’astuce première consiste à donner à la machine autant d’indices qu’on peut lors de la formulation de chaque souhait. D’abord en donnant des exemples de souhaits qui y seraient une réponse adéquate ; ensuite, en formulant chacun de ces souhaits de multiples façons, que ce soit en plusieurs langues ou en utilisant différentes tournures de phrases qui ont le même sens.
Les souhaits ainsi donnés comme équivalents sont décomposés par la machine en leurs éléments de base afin qu’elle puisse vite découvrir, par permutation de ces éléments, toutes les façons de dire une même chose et, grâce à cela, savoir apparier les souhaits avec de plus en plus d’à-propos. Autrement dit, la machine, en comparant les souhaits donnés comme synonymes « apprend » comment les éléments du langage se disent de différentes façons — et aussi comment ils se répondent. Ainsi, plus on lui donne de souhaits, plus la machine à souhaits se perfectionne dans sa capacité à pertinemment les apparier.
De plus, elle se construit en passant — tel un précieux sous-produit — une sorte de dictionnaire multilingue illustré (le D’ico) qu’il sera certainement intéressant de consulter. Puisqu’il y aura éventuellement un réseau de telles machines à souhaits (ou de tramices), chaque ajout au dictionnaire d’une tramice devra être communiqué à toutes les autres pour qu’elles l’ajoutent chacune à son dictionnaire propre.
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Puisque je suis néophyte en matière de serveurs web, J’apprécierais bien quelques lumières et collaborations en cette matière. Je suis également à la recherche de tramarades bidouilleurs et bidouilleuses qui aimeraient me rejoindre dans cette entreprise ! Connaissances utiles : LiveCode, Ruby (langage dans lequel est programmé le prototype de machine à souhaits), la programmation orientée objet, MySQL, WordPress, design graphique, animation par step-motion, montage vidéo, recherche, traduction (toutes langues), impression, reliure, gestion de serveur web ; APIs et ontologies de toutes sortes : RDF, OWL, Semantic MediaWiki, etc..
Avis aux intéressé.e.s !
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Détails de l’implémentation
J’ai consulté plusieurs autres personnes et beaucoup de réflexion a été faite sur l’implémentation de l’idée, et il en restera probablement toujours à faire — certains petits détails étant souvent les plus longs à fignoler et d’autres, moins petits, toujours à refaire, tandis que, là-dehors, le décor change, plus ou moins subitement. ^^ J’en présente ici l’essentiel.
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Une des décisions a été facile à prendre : les données personnelles seront par défaut privées et encryptées, visibles uniquement par leurs propriétaires. En fait, les souhaits seront validés par des tramarades volontaires, mais ils seront alors anonymisés par souci de privauté.
Une autre décision fut beaucoup moins facile à prendre, mais je m’y suis résigné en raison du principe de responsabilité envers les mineurs que j’ai trouvé trop complexe à assurer d’emblée de jeu : il faudra avoir l’âge de majorité pour pouvoir devenir tramarade. Cependant, si une chose est certaine, c’est qu’on peut avoir de beaux souhaits avant d’avoir atteint l’âge de maturité fixé par la loi — et ce serait trop dommage de les oublier ! Aussi, j’ainvite les adultes inscrits à la Guilde à également inscrire des souhaits pour les plus jeunes personnes dont ils ont légalement la responsabilité. La réflexion sur le sujet se poursuit sur LaTramice.net : bienvenue d’y participer !
La promesse d’utilisation conviviale
Il a aussi été convenu qu’il faudra s’inscrire à la Guilde auprès d’une personne qui en est déjà utilisatrice, c’est-à-dire un.e tramarade ; il faudra également faire une promesse solennelle d’utilisation conviviale de la machine. Qu’est-ce que c’est que cette invention ? Un truc légal ? Pas du tout : c’est plutôt une affaire d’honneur ! Car l’utilisation de la machine est réservée . . . à de beaux souhaits !
En clair, la personne désirant s’inscrire devra s’engager à tenir la promesse suivante :
Je promets de n’utiliser
la machine à souhaits
qu’en bonne convivialité
(du mieux que je le puis)
avec tous les êtres.
Rappelons que la convivialité (selon le dictionnaire Reverso) est l’ « ensemble des sentiments favorables et tolérants existant entre les membres d’une société ».
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On pourra objecter à ce projet que l’exploitation de certains éléments du support informatique matériel requis pour mener à bien notre projet, de même qu’une part, probablement, de l’énergie requise pour ce faire — mettent à mal l’environnement, voire le bien-être physique de populations entières !
Je reconnais ce problème, et souhaite y porter remède. Une réponse constructive que j’ai trouvée est d’encourager les tramarades à rendre leurs postes de travail disponibles à des gens qui ne souhaitent pas acquérir de matériel électronique.
Une autre, peut-être plus convaincante : contribuer à la Guilde, à l’équipe locale du moins, celle des Opérateurs de la Tramice n° 721, ce sera aussi contribuer à l’innovation écologique, car elle sera (est déjà) partenaire au sein d’un réseau de recherche libre — et pépinière de projets d’inspiration permaculturelle —, le Réseau PraxÉco, dans lequel elle injectera, par conscience écologique, 14% de ses revenus. La collaboration de tous les partenaires au sein du Réseau PraxÉco sera reconnue par un convivial système de parts et de réflexion collective.
Bienvenue aux autres opérateurs de tramices de se joindre au Réseau PraxÉco, si cela les inspire !
Une inscription par réseau
L’inscription par réseau permet de donner du poids à la promesse d’utilisation conviviale et donne aussi un moyen d’authentifier, via les chaînes de références, l’identité des personnes qui s’inscrivent.
Voici comment ça fonctionne :
On ne peut s’inscrire à la machine à souhaits qu’auprès des personnes déjà inscrites. Il est important que celles-ci connaissent déjà chaque personne (et puissent attester de l’authenticité de son adresse courrielle) qu’elles désirent inscrire.
Les personnes qui désirent s’inscrire à la Guilde des tramarades mais qui ne connaissent personnellement aucun.e tramarade pourront mettre leurs noms sur une liste que pourront consulter les tramarades en quête d’expansion. On peut s’ajouter sur cette liste en écrivant à :
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Pour commencer à tramer, la personne nouvellement inscrite n’aura qu’à rédiger son volio, c’est-à-dire sa liste de souhaits. La tchatt-bote maintiendra celle-ci dans un format simple compréhensible par l’algorithme de la machine à souhaits.
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Il est prévu, pour des raisons écologiques, que chaque serveur tramiciel traitera le plus localement possible les listes de souhaits (ou volios) — et communiquera avec les autres serveurs tramiciels pour pouvoir, sur chacun d’eux, mettre à jour le dictionnaire d’éléments de communication (ou D’ico) que l’algorithme aura dégagés des souhaits.
Les Volios
Votre volio est votre liste personnelle de souhaits. C’est, plus précisément, un document qui rassemble vos informations et vos souhaits, et qui, transmis par les tramices de la Guilde aux serveurs tramiciels (ou WOOMs), vous fera recevoir d’elles une information pertinente, c’est-à-dire : des souhaits qui répondent aux vôtres, de même qu’une voie de communication avec leurs auteurs.
Les souhaits y sont écrits en langage naturel, c’est-à-dire comme vous vous exprimeriez dans un message de tous les jours (adressé à une personne et non à un robot), sauf qu’une syntaxe simple et quelques mots-clés viennent par derrière encadrer ces souhaits de manière à informer la machine à propos de comment lier les souhaits entre eux et les traiter. Cette syntaxe pourra être ajoutée automatiquement par la tchatt-bote, à moins que vous préfériez la produire vous-même. (Cette syntaxe toute simple est décrite à la page 216 de la version intégrale de mon livre La machine à souhaits, journal de bord d’un poète-ingénieur.)
Votre volio peut être vu à lui seul comme un « plan de vol » dont les paramètres décrivent la nature des échos tramiciels souhaités. Il reviendra bien sûr aux pilotes du tableau de bord de la Tramice n° 721 (que je suis encore à concevoir) d’exprimer leurs besoins et souhaits et, intelligemment informés de ceux des autres par la machine, à y répondre — ou pas —, tout naturellement.
Pour vous donner une idée de ce à quoi ressemblera ce tableau de bord, cette console tramicielle, voici un aperçu, un brouillon de ce qui évoluera sans doute encore et encore — et encore.
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On notera en passant que je soutiens que notre nature bienveillante ne demande qu’à s’exprimer et qu’elle n’attend qu’un nouveau paradigme pour s’épanouir. ^^
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Pour que les souhaits puissent correctement alimenter la machine, disais-je donc, ils doivent être formulés de différentes manières et, au besoin (s’il ne s’agit pas de souhaits consistant à trouver des gens ayant le même souhait), être accompagnés d’exemples de souhaits qui y seraient des réponses adéquates, eux aussi formulés de différentes manières, que ce soit en différentes langues ou avec différentes tournures. Pour cette raison, les tramarades sont encouragés à formuler chaque souhait d’autant de manières qu’ils le peuvent.
D’autre part, ils peuvent aussi gagner des points de reconnaissance pour le temps passé à fournir ou valider des formulations alternatives des souhaits et ce, y compris pour les souhaits qui ne sont pas les leurs mais qui leur sont soumis anonymement par leur WOOM locale. Bien logiquement, la tâche comprend aussi de veiller, par la même occasion, à la recevabilité de ces souhaits en vertu de la promesse d’utilisation conviviale.
La Guilde, ainsi, s’autorégule en intégrant un principe simple :
— Tout doux, tramarade !
Les carnets de reconnaissance
Être reconnu.e pour ses contributions n’a pas à être aussi compliqué que dans le système monétaire actuel, et c’est pourquoi les carnets de reconnaissance* sont si pratiques. Ils permettent de tenir le compte de reconnaissances bien réelles (qui correspondent au référent intelligible heure / ouvrage / personne — HOP ! —) et de nous informer sur notre équilibre donner-recevoir au sein de la collectivité.
* Le carnet de reconnaissance est un outil personnel de comptabilité décentralisée inspiré du JEU (jardin d’échange universel).
Si on n’a pas le temps de tout programmer d’ici la fin de l’hiver, il est envisagé qu’une version papier soit essayée, mais une version tissée en toile d’internet sera éventuellement vachement utile ! Il ne s’agit pas ici de thésauriser, d’escamoter ou de taxer, mais simplement d’offrir un outil pour tenir ses comptes (en HOPs) et pouvoir être ainsi mieux à même de s’assurer qu’on a donné au moins autant qu’on a reçu. Sans une telle comptabilité, on peut rester sous de fausses impressions de n’avoir pas assez donné — ou trop, selon son tempérament. Un petit carnet où tout est noté — et hop ! — ce petit souci a disparu.
*
Notons que ce système demande que certaines personnes aient à certains moments dans leurs carnets une somme négative de HOPs — ce qui n’est pas un problème en soi. Mais, psychologiquement, cela demeure généralement inconfortable. Heureusement (dans l’esprit des points d’action communautaire du système JOATU), il existe une façon élégante de créer positivement des HOPs (ou toute autre devise) sans que personne y perde, et c’est d’en générer pour récompenser les personnes qui donnent du temps à des projets bénéficiant à la communauté.
Ainsi, en ce qui concerne la Guilde des Tramarades, l’apport de toutes les personnes qui valident les souhaits (et leurs traductions) sera-t-il pour elles générateur de HOPs échangeables ; la somme de ces heures d’ouvrage (au total et par région) sera comptabilisée par la Guilde comme statistique, certes, et même comme objet de fierté — mais pas comme une dette.
Sécurité au sein de la Guilde
Le système assurera un minimum de sécurité puisqu’il y sera de mise, pour les tramarades volontaires qui valident les communications dûment anonymisées, de signaler toutes celles justifiant qu’on s’en inquiète. Cette action ne sera pas à prendre à la légère, puisqu’un signalement pourra lui aussi être signalé, et ainsi de suite. Il sera facile, ainsi alertés, de repérer les communications qui ne sont pas acceptées — et de vérifier qu’elles ne le sont toujours pas si elles se repointent ultérieurement. Les comptes d’où proviendraient de telles communications à répétition seront suspendus et éventuellement supprimés (seules peines possibles au sein de la Guilde).
Notons au passage que la machine à souhaits ne se veut en aucun cas un lieu de procès. Les souhaits allant en ce sens, tout comme ceux qui contreviendraient à la promesse d’utilisation conviviale, seront simplement refusés — votre assistante tramicielle vous informera alors de leur irrecevabilité.
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J’ai jonglé avec un système d’étoiles (✩) afin de signifier notre appréciation des interactions avec les autres tramarades ; mais rendre publique une telle appréciation, si subjective, m’a semblé potentiellement porteur d’injustice, et j’ai plutôt opté pour un système où chaque tramarade peut conserver, à son usage exclusif, des notes sur ces interactions.
Cependant, tout signalement sera immédiatement investigué.
Des équipes émergentes
Une approche émergente, cela signifie, entre autres, que la machine fonctionne à partir des souhaits individuels et que des souhaits collectifs émergent d’eux, par simple convergence.
Les souhaits des tramarades concernant leurs projets et entreprises individuelles deviennent des souhaits collectifs tout simplement lorsqu’ils informent mutuellement la Guilde (via leurs machines à souhaits locales) qu’ils forment une équipe les uns avec les autres.
Les équipes sont ainsi entièrement émergentes. Les tramarades peuvent écrire sur leurs propres listes de souhaits avec quel.le.s autres tramarades ils et elles souhaitent faire équipe, et pour quelles activités. Quand des tramarades se choisissent mutuellement pour une activité, une équipe est née.
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Des équipes, évidemment, se diviseront (ou se multiplieront, dépendamment du point de vue) — que ce soit par divergence d’opinion quant aux manières de faire ou par surnombre de membres, ou encore parce que les territoires qu’elles couvrent sont trop grands. Là encore, la tchatt-bote pourra nous aider en communiquant avec toutes les parties impliquées afin de faciliter le processus — entre autres en porposant aux équipes qui se séparent des moyens de continuer à poursuivre de concert les buts qu’elles ont en commun.
Des échos tramiciels au petit-déjeuner
Pour partir la journée du bon pied, quoi de mieux que de consulter ses échos tramiciels ! Bon, d’accord, ce n’est pas là qu’on trouvera toutes les « nouvelles à connaître » du monde entier, et les réseaux sociaux qui font commerce d’une telle recette ont sans doute encore bien des beaux jours devant eux ; — mais il se pourra, si vous avez veillé à la bonne rédaction de votre volio, que vous receviez de votre affable machine à souhaits des échos fort intéressants. ^^
Vous pourriez par exemple apprendre qu’un de vos souhaits a trouvé réponse, ou que des voisins requièrent un service ou un bien que vous pourriez leur offrir. Chaque journée a ses mille-et-une opportunités : à vous de bien les saisir !
Bien sûr, dans un tel flot, une assistance tramicielle ne peut pas nuire, puisqu’elle consiste à vous aider à préciser et paramétrer vos souhaits afin qu’ils vous rapportent en priorité les échos les plus significatifs à votre quête personnelle, tout en vous informant de manière pertinente sur votre entourage.
Un appel est donc lancé à quiconque s’intéresse à notre aventure . . .
. . . pour l’une ou l’autre de ses nombreuses dimensions — de bien vouloir considérer rejoindre notre petite équipe qui espère s’agrandir et dûment se déployer — fût-ce en télé-tramant, il va de soi.
Toute remarque bienvenue, tout vrai dialogue pertinent (pour lui-même). Le processus est mouvement, échos, contact, retour, les idées à bras-le-corps et roulant telles des dragons fantastiques et familiers — immenses ou minuscules.
— Tramarades de tous les horizons, à nos souhaits !
Fred Lemire
Camarade éditeur
Journal La Tramice