Les cinq pratiques communicationnelles de La Trame Étoilée

La Trame Étoilée, comme Le Jardin d’échange Universel dont elle s’inspire (et se veut une mutation dans la continuité), est un mouvement conçu pour nous aider à repenser ― et réellement refaire ― le monde à partir de nos propres aspirations. Ce mouvement se caractérise par cinq pratiques communicationnelles ― qui peuvent être adoptées chacune séparément :

    1. Les cercles de souhaits, activité où on écoute, tour à tour, chaque participant.e exposer ses : besoins, désirs, talents, offres et intérêts, ainsi que ceux de ses projets ; après le cercle, on va parler aux gens avec qui on a quelque chose à communiquer. Nous tenons de tels cercles tous les samedis depuis le début de l’été dernier au Robin des Bois, au parc La Fontaine.
    2. Un répertoire de listes de souhaits (que nous appelons volios) des participants, ainsi que de leurs projets et entreprises ― idéalement dans un wiki permettant aussi l’organisation de rencontres, ateliers, et autres événements via des calendriers et des pages dédiées. (Nous comptons installer TikiWiki sur notre site durant le Temps des Fêtes.) On peut créer un volio pour soi et pour chacun de ses projets ou entreprises grâce à un formulaire. (Cette pratique est le pendant virtuel de la précédente et constitue, en fait, un commun.)
    3. Les carnets de reconnaissance. Cet outil de comptabilité décentralisée fonctionnant sur le temps comme unité d’échange peut faciliter le démarrage de projets et, si largement utilisé, faciliter les échanges au sein de la collectivité, simplement en y tenant compte de son équilibre « donner-recevoir ». C’est aussi une avenue de résilience, advenant la dévaluation du dollar.
    4. Les foires saisonnières pour faire connaître les projets, organismes et commerces de notre écosystème horizontal ; c’est aussi un moment pour réfléchir collectivement sur ce qui a bien marché, ce qui pourrait être amélioré, et dénicher des synergies, des activités, des encouragements susceptibles d’améliorer la santé des collectifs et de la collectivité.
    5. Une culture de l’encouragement (se combine bien à la pratique précédente, où les projets et organismes pourraient, par exemple, tenir à leurs kiosques des « thermomètres » indiquant la progression vers leurs objectifs) ; cette pratique vise à sortir de la logique des taxes, laquelle crée un système susceptible de sclérose et de corruption. Elle consiste à être de bons jardiniers arrosant et nourrissant leur jardin ― qui les nourrira en retour. Aussi, n’est-ce pas là une saine pratique pour aider à l’épanouissement de nos rêves et aspirations ?

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