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Il ne sert à rien — c’est en fait totalement contre-productif —, de lancer des anathèmes, de bien opposer la gauche et la droite, de s’injurier ad nauseam : de gauchistes et de droitistes, de racistes et de racialistes, d’inclusifs et d’identitaires, etc, etc, etc. Il y a pourtant un truc, je pense, qui pourrait tous nous mettre d’accord.
La personne.
Qui n’en est pas une ?
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Ne pensez-vous pas que, en plus de l’environnement — qui est crissement important, on s’entend —, nous devrions nous concentrer sur le bien-être de chaque personne ?, que cela devrait être notre base et notre focus et ce que nous devrions tous chérir avec tendresse et reconnaissance ?
Mais justement : nous avons tous nos idées sur comment prendre soin des personnes, et c’est là, bien souvent, que nous divergeons.
Mais pas tant que ça, au fond, quand on y regarde de plus près. Nous avons pas mal tous les mêmes besoins et pleurons pas mal tous aux mêmes endroits dans les films qui mettent ces besoins fondamentaux en lumière.
Seulement, aujourd’hui, nous perdons trop notre temps à vouloir nous diriger les uns les autres, plutôt qu’à chacun chacune se diriger soi-même et à s’entraider et à rendre la vie plus belle et harmonieuse sur Terre et dans l’univers. Seulement, aujourd’hui, c’est la division qui règne. Il y aura une « majorité » qui dirigera, et — et puis c’est tout, mis à part tous ceux qui pousseront des hauts cris, le plus souvent en vain. Seulement, aujourd’hui, les divergences sont agrandies, exactement comme dans l’album d’Astérix La Zizanie.
D’ailleurs, comme je le dis dans mon livre La machine à souhaits (permettez-moi cette petite auto-promotion) :
Ce ne sont pas nos différences réelles
qui nous divisent,
mais les généralisations arbitraires
qui n’en tiennent pas
suffisamment compte.
Et si nous le leur demandions, aux personnes, ce qu’elles veulent ? Et si nous bâtissions la société à partir des personnes ?
Sans oublier l’environnement, bien évidemment.
Et si nous nous dotions d’outils simples ou sophistiqués pour tenir à jour, dans des tableaux de bord personnels, nos rêves et nos aspirations ? (Non, cela n’est pas abusivement individualiste ou égoïste, car bien souvent, c’est à comment nous pourrions nous rendre utiles que nous rêvons !) Nos tableaux de bords nous rendraient en outre des comptes sur l’environnement qui nous entoure (incluant ses habitants), sur ses besoins, et sur ce qu’il a à offrir.
Ainsi, nous pourrions mettre nos énergies à des choses vraiment utiles, c’est-à-dire viablement utiles, et être, tout dispersés et divers que nous sommes, dans un vrai focus de groupe, un focus fractal, permaculturel, holistique, name it — et non pas dans un établissement de combats de coqs avec paris, hauts cris, picossage infini, et ambiance pourrie pour l’harmonie.
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Une des choses qui est un obstacle majeur à ce rêve — qui est déjà partagé par beaucoup, j’en suis certain, et depuis longtemps —, c’est la peur.
La peur est LE moyen de contrôle ultime. On érige des épouvantails pour éperonner les gens dans des directions prédéterminées ; au besoin, on s’érige soi-même en épouvantail en faisant une scène terrible, en ayant recours à une forme ou une autre de violence.
Dans un free for all complet, c’est sûr, il y aurait plein d’abus épouvantables. Du prosélytisme déplacé, des manipulations, des abus sexuels, des vols, etc.
Je ne dis pas que tous ces travers en seraient éradiqués, mais . . . si, plutôt que de tenter de nous contrôler les uns les autres, nous nous assurions avant tout que chaque personne soit bien et puisse s’épanouir sans nuire à l’environnement, bien au contraire ? Si c’est à cela que nous consacrions nos énergies, plutôt qu’à nous picosser jusqu’à temps qu’on soit, pour un temps, les vainqueurs ? Mais la vie, notre planète, n’a pas à ressembler à un établissement de combats de coqs. Elle peut être bien plus agréable et profitable, c’est bien évident.
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Bon, me direz-vous, les vainqueurs du moment sont là et nous pourrissent la vie ; c’est bien beau ton rêve, mais, comme dit le vice-président Cheney dans le film Vice (à voir, absolument !), « Le monde est tel qu’il est. Vous devez vivre avec cette réalité : il y a des monstres en ce monde. (. . .) Je ne vais pas m’excuser d’avoir protégé vos familles et je ne vais pas m’excuser d’avoir fait ce qui devait être fait pour que vos proches puissent dormir en paix la nuit. » Tout ça basé sur un tissu de mensonges et de perceptions tordues.
Mais, sur un point en effet, il a raison : le monde est tel qu’il est.
Mais si on faisait . . . autrement, sur une base individuelle, et à grande échelle ? Si, plutôt que d’entrer dans le combat de coqs mondial grâce à nos merveilleux moyens de communication modernes, nous les utilisions pour pratiquement, concrètement, tangiblement, nous aider les uns les autres (entre autres en communiquant nos besoins et nos souhaits, et ceux de nos projets) et pour prendre soin, le mieux qu’on peut, du magnifique jardin et terrain de jeu qu’est la biosphère terrestre ?
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C’est entre autres à ça, à l’élaboration de ces outils de communication, que je compte m’appliquer, ici même, sur LaTramice.net, site consacré à la communication que j’ai fondé en 2015. Je vous en prie, envoyez-nous des articles, des dessins, des poèmes, des vidéos, tout ce qui peut se publier sur la Toile — nous avons drôlement besoin de prendre la communication plus au sérieux, elle est un outil tellement merveilleux lorsqu’on l’utilise positivement, avec le bon focus !
Envoyez ça à : lÉquipe@LaTramice.net
Ligne éditoriale : ici.
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Peut-être que nommer une idée, aussi évidente soit-elle, permettra de mieux se la communiquer, de mieux la propager et de mieux s’y rallier ?
Dans mon livre, je joue un peu les prophètes, et parle de l’ère communicationnelle. De façon plus pragmatique, je propose aujourd’hui :
l’approche communicationnelle
Avez-vous une meilleure idée ?
Frédo