La Lettre Étoilée

Dernière mise-à-jour : 22 septembre 2024

Objet : Invitation à participer à un mouvement d’entraide complètement décentralisé

✦   La Lettre Étoilée  

(à compléter, modifier et personnaliser)

Salut _____ !

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(* * *)

À propos, je t’envoie (ci-joints) mes volios, c’est-à-dire mes listes de souhaits concrets ; c’est une nouvelle pratique (voir : La Trame Étoilée) fondée sur la transparence, l’entraide et la communication qui permet d’optimiser l’intelligence collective et la bienveillance dans nos réseau et, par propagation naturelle des bonnes idées, dans les réseaux d’autres personnes de bonne volonté, réseaux étoilés où peut se tisser, en les connectant — ou simplement en explorant leurs sentiers —, un monde qui nous ressemble.

Cette pratique, alliée aux cercles de souhaits qui facilitent les rencontres en personne et aux carnets de reconnaissance, qui permettent de fluidifier les échanges au sein de la collectivité, a le potentiel de créer ni plus ni moins qu’un système économique local simple reposant entièrement entre nos mains.

La communication est la clé. Imagine ― si tu envoyais une lettre similaire à celle-ci dans ton réseau significatif en l’accompagnant, toi aussi, de tes volios, c’est-à-dire de tes listes de souhaits (une liste personnelle, et une pour chacune de tes entreprises), imagine que ces personnes que tu contactes fassent de même . . .

(Note : Il vaut mieux, pour ces volios, utiliser un format universel, tel .txt ou .rtf afin d’en assurer la lisibilité sur tous les éditeurs de texte.)

Je te prie donc de bien vouloir conserver mes volios (ci-joints) ― avec ceux des autres participants, s’il t’en vient et que le cœur t’en dit, bien sûr ― dans un dossier dédié.

Apparier les souhaits pour mettre des gens en contact, nous le faisons déjà tous plus ou moins « Ah !, je connais quelqu’un que tu aurais intérêt à rencontrer ! » — mais combien d’occasions d’entraide et d’échange sont perdues, négligées, par simple défaut de communication ? — Et qu’adviendrait-il donc si nous commencions, entre nous, de réseau en réseaux, à prendre la communication, le réseautage et nos rêves eux-mêmes quelque peu au sérieux ?

Si la pratique se répand, les listes de souhaits de nos amis — et celles des amis de nos amis — pleuvront dans nos boîtes courrielles et nous serons ainsi mieux que jamais en mesure de nous entraider et de réseauter efficacement sans dépendre d’une plateforme autre que l’internet de base. Évidemment, il faut y mettre un peu d’attention et d’efforts mémoriels. Déjà, organiser de simples cercles de souhaits où chacun chacune a un temps de parole pour exposer aux autres ses besoins et ses offres, ses intérêts et ses entreprises (qui ont elles aussi leurs besoins et leurs offres) — ça peut faire une belle différence !  Libre à nous également de créer ou d’utiliser des bases locales de données et des outils de recherche. Le but essentiel de cette lettre est avant tout que l’information circule et que nous en prenions acte.

Et pourquoi ne pas imprimer ou rédiger à la main ces listes de souhaits pour les conserver dans des cartables de volios, des « bottins de souhaits » (offres, demandes et intérêts) — qu’il pourra être très pratique d’avoir sous la main, entre autres dans les occasions sociales ?

La Trame Étoilée propose un outil qui permet de fluidifier les échanges et de faciliter le démarrage d’entreprises : le Carnet de reconnaissance.  Tu peux en télécharger les pages ici (LaTramice.net/les-carnets-de-reconnaissance ; ces carnets sont conçus pour tenir une comptabilité décentralisée permettant de s’informer sur son équilibre « donner-recevoir » au sein de la collectivité, et ainsi de remplacer avantageusement la monnaie), puis les découper, les imprimer, les plier et les brocher ― ou encore, en acheter tout faits sur LaTramice.net.

Le fait que ce moyen d’échange soit associé à La Trame Étoilée, un réseau de réseaux de gens significatifs ― ou qui prennent du moins le temps de se rencontrer, le fait qu’il soit transparent et donc contre-vérifiable par les pairs, le fait qu’il soit un outil individuel et objectif qui ne dépend pas d’un organisme central ou de taux de change variables, cela contribue à sa fiabilité et donc à la confiance qu’on aura en lui ; deux ingrédients essentiels en matière de transaction. La valeur d’une devise repose essentiellement sur le fait qu’elle soit reconnue.

L’argent devrait être un simple instrument de mesure
et sa rareté est un non-sens créé artificiellement.
Il serait en effet ab­surde de manquer de centimètres
pour pouvoir faire toutes les mesures que nous voulons faire
au courant de la jour­née — n’est-ce pas ?

On peut tenir un carnet pour soi et pour chacun de ses projets.Tous les détails sur la page des carnets, mentionnée ci-haut.

✦ ✦ ✦

Outre les frais de télécommunications, d’impression et peut-être l’achat de carnets de reconnaissance ou d’un cartable pour nos bottins de souhaits, l’encre de nos stylos . . . (!) — cette solution est entièrement gratuite !

Mais songe à la richesse
qu’elle peut révéler et mettre en action
dans nos multiples interactions,
à petites et plus grandes échelles !

Nous avons aujourd’hui plus que jamais besoin de nous organiser efficacement pour construire et tisser ensemble ce monde convivial et multicolore que nous désirons. C’est pas si compliqué, au fond.

Il suffit de nous communiquer intelligemment ce qui compte.

― Et si on s’y mettait ?

Frédo*

réf.: LaTramice.net/la-trame-etoilee

*. Ton nom ici.


Tous les samedis à 14 h

Dans tous les parcs de toutes les villes ;
dans tous les villages, tous les patelins

(dès que le temps le permet)

des

L'enseignement agricole accompagne les jeunes sur la voie de l ...

~ Cercles de souhaits ~

~ Une première constellation s’est formée,
cet été 2024, à Montréal, Qc ~

. . . où on écoute, tour à tour, chaque personne exposer ses :

besoinstalentsoffresintérêts
et ceux de ses projets

(et rien d’autre)

À la fin du tour, on va parler aux gens avec qui
on a quelque chose à communiquer.

Ces cercles se veulent un point de départ pratique
et, à cette fin,
exempts de débats ; ils peuvent toutefois
être l’occasion de lancer d’autres cercles voués, eux,
à débattre de questions spécifiques.

*

(Note aussi que cette pratique peut s’avérer utile en cas de pannes télécommunicationnelles ; elle pourrait même être un merveilleux substitut à tout notre cher internet et toutes ses intelligences artificielles où nous caquetons souvent sans rien entreprendre pour que vive la vie. Un genre de « Human Reset » capable de tout refonder sur une base humaine.)

Idées de sortes de souhaits

Besoins (de toute nature : sociale, psychologique, physique . . .), désirs (profonds ou superficiels, affectifs ou matériels), offres (de biens, de services, de talents, d’expertise, de matériaux, de temps, d’aide, d’espace, de transport . . .), échanges (en argent, HOPs**, troc . . .), dons, partages (d’expériences, d’intérêts, de connaissances . . .), prêts et emprunts (d’outils, de livres . . .), projets (descriptions, personnels, collectifs, trouver des partenaires . . .), activités (sportives, littéraires, ludiques, danse . . .), circuits, voyages (recommandations, itinéraire, régularité, capacité de transporter, recherche de moyens de transport), localisation (coordonnées, rayon d’action), horaire, disponibilités (pour quelles activités spécifiques ou quels types d’activité : physique, intellectuelle . . .), langues (parlées, écrites, capacité de traduire).

Exemples concrets,
services sous la main

✦ ~ ~ ~ ✦

• ramassage et retapage de meubles, vaisselle (…) laissés sur le trottoir ou à l’entrée des ruelles (attention aux punaises de lit !)
• préparation de repas, cuisine collective . . .
• livraison, service de messagerie :
▪ à vélo, à pied (…)
▪ jardinage, arrosage, compostage . . .
• bricolage, rénovations, menuiserie . . .
• accès à des outils, des ateliers :
• ébénisterie, mécanique, électronique . . .
• programmation, bidouillage . . .
• bibliothèques, collections de disques . . .
• cercles de discussion, jeu des idées . . .
• plonge, ménage, gardiennage . . .
• impression, publication, rédaction . . .
• dessin, chant, sculpture . . . tous les arts !
• et cætera
• . . .
• . .
• .


Répertoire des VOLIOS

Constellation de La Fontaine

Transcender la bête immonde

La question est en quelque sorte interdite, puisqu’une réponse négative qui lui serait faite justifierait, en principe, les pires exactions.

Mais qu’en est-il réellement ?  Posons-la toujours, cette question :

― Est-ce encore humain d’agir ainsi ?  

*

Le paradoxe de la tolérance, d’après Karl Popper

*

Comme il y a une limite à tolérer l’intolérance, il y a aussi une limite à se prétendre frère. Car non, cela n’est plus humain de traiter ainsi l’humain. Qui agit ainsi se reconnaîtra ; mais, pour être tout à fait clair, par ainsi on entend une manière d’exaction tant effarouchée du mot vrai qui la caractérise qu’elle accuse, par inverSionisme, d’exaction latente ou alléguée quiconque la critiquerait. — Un minable et peureux procès d’intention de bébé gâté qui en mérite un vrai de vrai, de procès !

Car, si cela est encore humain, sa place est en prison.

L’humanité sera confraternelle — ou ne sera pas.

On sera du moins jugés, à l’aune de cette confraternité.

*

Alors, repentez-vous !  Et allez y donc, mais en votre propre esprit, faire des places nettes et des conquêtes — et qu’en courageuse paix vous vous résolviez, si vous le pouvez !

*

Mais aussi que l’horreur fratricide ne nous gagne pas nous aussi, et ne nous conduise pas à haïr à notre tour, à devenir bêtes inhumaines ; gardons froid notre sang et reprenons nos esprits !  Il n’est que trop facile de rester comme fascinés, terrifiés, enragés, éplorés jusqu’à la transcendance. ― Reprenons le vital et l’essentiel ; opposons à la bête une face humaine !

*

S’arrêter là serait cependant une farce tragique, car il faut aussi agir : se recomposer d’abord, oui, faire face au principe de réalité ; puis s’y retrouver, ne vous en déplaise ; et, de là, tisser, échanger, changer ; créer l’humanité — qui risque autrement de devenir un creux et caduque concept à force d’être répété, imploré, exhorté, exigé et souligné . . . sans véritable succès.

Reprenons donc notre souffle et notre ampleur — celle de nos rêves et de notre harmonie ; celle de notre amour de la vie et de notre courage à la défendre.  Et on sera alors unis, UN. Non pas obnubilés par les frasques d’untel, ou par l’héroïsme messianique d’un autre qui prendrait tout le plancher, toute la gloire et tous les droits — non !  

La venue qui est là déjà — mais qui tarde à s’accomplir, toute engoncée elle-même dans son idéologie guerrière — est la confraternité réelle qui, bien sûr reconnaît sa diversité, ses différences et ses couleurs ; et qui passe à un autre niveau, dans un règne béni, compréhensif, englobant.

*

À ne mettre l’attention que sur la bête horrible, on perd son centre, sa finalité, même sa vitalité. Car il peut être désespérant de voir tout ce qui ne se fait pas pour contrer l’immonde . . . et désespérer — mais nous nous mettons en cela à ressembler à la bête, faite de peur et de rage.

Ne la perdons pas de vue, la bête ; elle rôde et règne dans sa fureur immonde — mais n’oublions pas cette intuition que nous sommes, que nous faisons partie d’un nombre immense qui tous et toutes font aussi partie de cette équipe — encore ensommeillée mais qui se réveille et tend le cœur et l’oreille, incrédule, au rapport de ceux qui, vaillants, n’ont pas fermé l’œil. 

N’est-il pas suprêmement important d’être ainsi vitalisés, connectés, mis au défi du réel ?  Non uniquement pour lutter et dénoncer — mais déjà pour vivre, tout simplement ?

De l’idée à l’action, il y a souvent un gouffre, mais il est facilement franchissable, en cette époque divisée, par rapport à celui que doit franchir l’apport unique de notre être au monde pour rejoindre sa compagnie : du un au plusieurs vécu, d’humains à humains, dans le concret nécessaire à tout réel changement de paradigme. 

Mais n’oublions pas qu’en notre humanité nous sommes reliés déjà, et plus grands (ô combien !) que l’humain isolé — dans notre divine humanité par son intuition révélée : multiplicité réunie, oreilles et oreillettes dressées, vibrées — ouvertes à plus que l’idée.

Nous sommes déjà une majorité, une majorité grandissante et flamboyante dans nos cœurs meurtris, explosés dans une transcendance de compassion qui voudrait tant agir. — Eh bien, c’est cela l’humanité digne de ce nom : Vivons-la ! (En moins explosés, si possible.)

Battons un rythme aimant, joyeux ; bâtissons, à l’unisson, un monde digne de ce nom ! — Et si nous en mourons, au moins, nous mourrons vivants, ce qui est encourageant pour la suite.

À l’action !  À nous !  Faisons don’ l’humanité !

Et pourquoi donc La Tramice ?

Et si nous entrions dans une ère communicationnelle ?  Certains diront que nous y sommes depuis belle lurette, avec les télécommunications, l’internet, les médias so­ciaux et tutti quanti, mais . . . communiquons-nous réelle­ment ?  On pourrait croire que non, tellement les rac­courcis intellectuels — prémédités ou non — nous di­visent aujourd’hui ; on dirait même que nos médias (anciens comme nouveaux) ne servent qu’à exacerber les dissensions et à les caricaturer jusqu’au point de non-retour, chacune enfermée dans sa bulle bien dis­tincte, laquelle a son narratif bien distinct.

Lire aussi : 

Cela est humain

Et si le clivage gauche-droite était un leurre ?

*

On s’exprime plus que jamais, mais jamais, peut-être, a-t-on moins dialogué qu’aujourd’hui. Pourtant, bien utili­sés, nos outils sophistiqués pourraient nous aider à car­tographier les arguments et à nous faire des idées éclai­rées. Je pense personnellement que c’est la révolution que nous devons faire. Celle de bâtir le monde à travers la communication. À commencer par la communication pratique, naturelle, mais mieux communiquée, avec toutes les considérations théoriques, scientifiques et technologiques que cela implique.

Le sujet est très vaste, et c’est pourquoi j’ai créé LaTramice.net : pour y parler de communication, pour y musarder sur la prairie fleurie infinie de la question, mais aussi pour y développer des outils, des pratiques et, qui sait, des communautés et des équipes.

J’en profite pour relancer l’invitation à soumettre du nouveau contenu. Communication, philosophie, société. N’importe quoi à l’intersection de ces trois branches et qui se met sur un site web.

À l’avènement d’une ère proprement communicationnelle !

Fred Lemire
Tramarade fondateur

*

Editions@LaTramice.net

Ligne éditoriale ~

Coeur du site

Vous voici au cœur battant
des Éditions de la Tramice

Photo : LE Kui — LKVM Studio
Tramarade fondateur : Fred Lemire, alias Frédo

questionniste devant l’éternel et auteur de


La machine à souhaits : un livre dû pour avant-hier — mais . . . c’est encore jouable : il est encore temps — intemporellement temps !  Et s’il était en fait facile de retisser le monde à l’endroit à partir de nos souhaits mêmes ― et d’un petit algorithme d’apprentissage ?

Un tel outil a vu le jour à l’automne 2012 et n’est qu’un jalon parmi de nombreux autres issus de la pensée de Frédo : des contes, de l’humour absurde, de la poésie, quelque élémentaire philosophie et mille-et-une pensées qui sont venues se percher dans la forêt de son esprit.

Des manières intelligentes de vivre entre nous sont urgentes et criantes de possibilité. Peut-être même est-il sérieusement temps d’y réfléchir ― tout en s’amusant ?

Et vivement une ère proprement communicationnelle !

Citations en forme de mèmes tirées du livre — SVP, partagez !

publié chez

Les éditions de la Tramice

*

La machine à souhaits ― journal de bord d’un poète-ingénieur est consultable en entier sur La Tramice ; vous pouvez aussi en commander à notre boutique tramicielle au coût de 30 $ l’exemplaire, plus les frais de transport.

Venez nous visiter, avec nous jaser un brin !

✦ Le club des éditions de la Tramice 

(Sur rendez-vous seulement.)

✧ Avis d’offres et de recherches 

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*

Boutique tramicielle

Articles en vedette
du journal

La Tramice

La Trame Étoilée

un mouvement d’entraide
complètement décentralisé

 

*

Les carnets de reconnaissance

un outil de fluidification des échanges

 

*


Cela est humain

Et si le clivage gauche-droite était un leurre ?

manifeste

 

*

AI Should Be a Social Media

« Social AI should be made by the people and for the people. Ideas should be ours to tend to. — Trying to make bridges, and maybe castles too. »

manifesto

Écrivez pour La Tramice !
journal de l’ère communicationnelle

communication • philosophie • société

 

Editions@LaTramice.net

Ligne éditoriale ~

AI Should Be a Social Media

  • AI could link all platforms.
  • AI could link all ideas.
  • Social AI should be made by the people and for the people. Ideas should be ours to tend to. — Trying to make bridges, and maybe castles too.
  • Instead of having One Right Answer as a classic encyclopedia page, go radically NORA with dynamic, zoomable tag clouds. Also, dear AI, never affirm what is not 100% certain. We have marvelous expressions such as « according to » that should never again be omitted.
  • A universal dictionary should emerge from personal dictionaries. Language is a Common.
  • Personal stuff is important to persons. Let’s make an AI that is not only about general knowledge, but also a practical means by which to socialize, exchange, study, travel, borrow, lend, buy, sell, share, acknowledge . . .
  • Navigating the knowledge continuum requires nothing less than a full-equipped and customizable dashboard.

#AIshouldBEaSocialMedia

Ideas for the Future of Twitter

You know like me in how reckless a time we live regarding how some Big Politics, Institutions & Businesses do not really care about us, truth, or mere livable life here under the stars. Corruption and degradation is seemingly affecting so many parts of our societies !  Is there any real hope for repairing this mess ?

All this can be distressing, but should not distract us from an essential fact : that good communication is primordial and constitutive of our social fabric. Now, since Mr. Elon Musk publicly announced his aim to transform Twitter into an all-in-one app à la WeChat, I surmise that he understands that. For a single tool (i.e. a platform, protocol or practice) could indeed suffice for us to be properly weaving at it again.

I have reflected upon this question for years, always with conviviality as a guide. And I have stumbled upon the general and very simple idea of an efficacious « Wish Machine », that is, one that can find, amid a large database of wishes, all the wishes that match each other ; it could be a good basis for a people&life-oriented economy, no ?

For, when needs are met, work&exchanges equitably recognized and meaningful dreams&wishes duly attended to on a livable planet (which implies a little foreseeing), what else do we need an economy for ?  It seems to me that investing in that — and love, of course — is indeed all we need.

*

But if the ongoing information war taught us something, it is that we also need an impartial collective knowledge-base where all sides of stories are told, where reviews are fair and new paths easily added — hopefully leading to meadows of concord.

In all matters, we need debates to be had in a somewhat timeless AND fluid manner, without any imposed echo-chamber to divide us. Moreover, in a complete ecosystem, newsfeeds should not only trickle, but also gather, mingle, battle, and find their proper balance in vaster and vaster knowledge pools.

I suggest that, in this all-in-one app, instead of the necessarily biased « unique entry » of regular encyclopedias, subject matters would first be seen as impartial dynamic tag clouds of proportionally represented points of view, clouds that we should be able to navigate freely and also articulate semantically, which good old language can do almost magically, and even more so with the help of some automation. By chopping and linking things into small units of information / points of view, Twitter has been doing almost just that already, albeit in a somewhat haphazard and more or less constructive way.

Some of our infos will be, on a complete communicational ecosystem, much more than fleeting tweets. Everything grand had started humble. We have tweeted ; very well. — Let’s have a real conversation, now — beyond the old echo-chambers, beyond distraction to no end, beyond the old « unique » program of manipulation !  And let’s live freely !

*

Also, I believe that AIs and chatbots really can, if well conceived (to start with : without biases), help us in many of our endeavours — but also that humans should always be kept in the decisional loops that affect their lives. What AIs would be for, otherwise ?  Who would they work for ?  They should be our assistants, NOT our managers.

I think that a complete communicational ecosystem should also include tools that we can all use for measuring, accompanying and influencing upon the development and evolution of language itself, in an open, interlinked, and growing multiplicity of living dialects emerged from our very personal dictionaries.

Communication can be a lot more than sharing and commenting the news, or even sell, shop and pay for services and things : it can actually be a tool that will serve us to humanely constitute our very lives, dreams, endeavours and common world.

The idea is big ; the idea is worth trying.

— To the advent of a proper communicational era !, I say.

Fred Lemire

alias Fred Mir and Frédo


For those interested, I developed and expanded those ideas in a book called La machine à souhaits — méli-mélo de clartés ingénieuses ou taquines — journal de bord d’un poète-ingénieur* (that you can order in physical form or read online in PDF format) ; there, and also in many articles published on :

LaTramice.net

Journal for the Coming of a Communicational Age

* I published this book from my own small publishing house, Les éditions de la Tramice, and, although you can read it integrally online, I think it deserves a broader dissemination ; so, if anyone is interested in translating it or helping me distribute it or publishing it in other languages, please contact me : Frédo@LaTramice.net (sans accent). Conversely, I would love to find an interesting book to translate from English to French !  Translation exchange, anyone ?

La tentation du monde

(i.e. : ça va bien aller)

« Ma vie est confortable. — J’ai l’eau courante, l’internet à volonté, ni chaud ni froid, ni faim ni soif, et — surtout — ma belle petite pilule bleue contre l’angoisse d’être !  La police arrête les voleurs, la télé m’informe des actualités, le gouvernement fait la loi et la morale est du bon côté. Les avions volent dans le ciel, les trains sur leurs rails, ↣ et le progrès file comme une flèche lancée par en avant. J’ai foi en cette flèche et y ajoute la mienne, en faisceau. — Nous vaincrons ! — Nous sommes un grand peuple aux commandes du vaisseau spatial Terre. Je peux dormir tranquille. — Ça va bien aller. »

Cette tentation, vous la connaissez bien.

Caricature : André-Philippe Côté

Après son deuxième échec, le diable transporte encore Jésus sur une fort haute montagne. Il lui montre, « en un instant » (Luc 4 : 5), tous les royaumes de ce monde et leur gloire. Puis il lui dit : « Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage » (Matt. 4 : 9).

— Mais non, voyons !  Où vas-tu chercher ça ?  Satan, maintenant ! ^^ Ne crois-tu donc pas à la techno-big-science incorporée ?  Tiens-tu donc à attraper la maladie du nez¹ ?  Ça va bien aller, c’est le techno-président lui-même qui l’a dit !

  1. *

Je remets en question le progrès lui-même,
sa nature, sa culture.
Cette question : le progrès,
qui devrait donner un sens à notre existence,
ne s’est-il pas substitué à elle ?

Le progrès n’est-il pas devenu notre existence elle-même ?

La locomotive roule-t-elle pour rouler
et pour la seule griserie qu’apporte la vitesse ?

Pierre Foglia

*

Définition de « progressisme », selon Toupie.org.

Étymologie : du latin progressus, action d’avancer.

Le progressisme est un courant de pensée qui considère qu’une transformation profonde des structures sociales et politiques doit être accomplie pour une plus grande justice sociale et pour l’amélioration des conditions de vie. Il s’oppose au conservatisme.

Les progressistes croient au progrès moral de l’humanité et aux bénéfices que le développement des sciences et des techniques peut apporter au plus grand nombre.

Le terme « progressisme » a été créé vers 1930, avec l’idée selon laquelle l’organisation sociale et politique actuelle résulte d’un processus historique continu d’amélioration qui peut être poursuivi, voire accéléré par des réformes souvent radicales.

Porté par la philosophie du siècle des Lumières et par l’essor de la science au XIXe siècle, le progressisme part du postulat que le sens de l’histoire est le progrès. Cependant, les deux guerres mondiales du XXe siècle, les camps de concentration, la bombe atomique, les génocides, la persistance de la pauvreté, les pollutions . . . ont nourri les critiques de la notion de progrès et de la domination de l’humain sur la nature. Le progrès n’apparaît plus comme devant être limité au seul progrès technique ni comme étant le résultat automatique de l’histoire.

*

Je croyais auparavant que le progressisme se limitait à l’aspect social (en premier lieu, la défense des droits de la personne), je m’en suis même réclamé ; mais un fort relent de technototalitarisme me fait faire une petite recherche sur l’idéologie en question qui m’apprend que celle-ci cautionne par la bande l’arsenal technique de plus en plus envahissant du soi-disant progrès — ce qui, subitement, me rend tout le concept fort suspect.

À bien y regarder, il y a et aura toujours à redire et à parfaire en ce monde — comme en bien d’autres, sûrement. Donc une idéologie du progrès . . . par le progrès et . . . pour le progrès deviendra en ces mondes hégémonique en elle-même, du simple fait qu’elle se prolongera par nature à l’infini dans toutes les sphères de la vie, toujours plus totalisante.

Nous n’avons pas à soi-disant « progresser » sur le chemin sans fin d’une idéologie qui construit ses propres rails, mais bien à vivre, processus de diversité en évolution s’il en est un !  Les mentalités évoluent, oui, les idées se fraient un chemin et des outils s’inventent ; accompagnons ces processus — mais veillons avant tout à ce qu’ils ne deviennent pas voies ferrées barricadées, puis enclaves, puis esclavage !  Un progrès ne peut être que spécifique à une situation particulière ; il ne peut valoir pour toute situation, pour la bonne raison qu’il serait alors arrêt et non progrès.

*

Il m’apparaît cependant évident que certains indices ont suffisamment de pertinence pour nous aider à mesurer de véritables progrès (et reculs) en ce qui a trait à notre aventure première — c’est-à-dire vivre. Si le PIB actuel (produit intérieur brut) est manifestement un indicateur perverti, il existe d’autres collectes de données possibles qui, bien conçues, peuvent, par simple principe de rétroaction (feedback), nous aider à mieux vivre, individuellement et collectivement.

La différence, c’est que ce genre de progrès entendra la mesure de façon mesurée, c’est-à-dire scientifiquement et humainement à la fois ; alors que le progrès progresso-progressiste (il faut être pour le progrès, voyons !) entend — de plus en plus, malheureusement — la mesure de façon technocrate ; c’est-à-dire moins humaine et plus autoritaire, plus totalisante, plus robotisante.

Une « science » vouée à un tel progrès, tracé impérativement par des techniques de plus en plus exclusives à des élites et classes exclusives, ce n’est pas de la science, c’est, au mieux, une machine infernale alambiquée digne d’une dystopie de série B.

La mesure mesurée n’est pas un progrès en soi, la construction sans fin d’une utopie dont le moteur emballé nous échappe, mais une attention constante et circonstanciée portée aux petits indices de la vie — c’est-à-dire une véritable science, une science humaine, qui nous éclaire, nous écoute et nous aide — ; et certainement pas un programme qui nous enfume, nous étiquette, nous salit, nous abêtit, nous exclue, nous divise, nous médicamente, nous contrôle, nous viole et nous encarcane !

Voir tous les extraits.

*

Ne vous laissez pas attraper par l’illusion ; ceci n’est pas du prosélytisme religieux, ce n’est pas du prêchi-prêcha, c’est bêtement le technototalitarisme qui nous guette et l’humanité qui est en jeu. Des génies comme Mœbius nous ont prévenus de cette tendance lourde à profiter de crises (ou à en provoquer) pour ensuite imposer des solutions qui nous asservissent, ou du moins nous rendent plus faciles à contrôler.

*

La tentation du monde est si forte, parfois qu’on ne la voit plus. « Tout cela est bel et bon, l’humanité est en marche vers le progrès, la capitalo-techno-science s’occupe de plus en plus de nous ; j’ai mes divertissements, mes voyages, mes restos. Quiconque s’oppose à cette marche grandiose du monde est un disjoncté, un complotiste dont la pensée doit être vite neutralisée. — Vive la science (sic) en marche ! »

*

À poursuivre ainsi la tentation d’un monde en marche dans un progrès inexorable, donc d’un universel imposant et imposé, on aura au final négligé, voire piétiné le particulier, la personne. À gober individuellement l’hameçon du progrès avec le lunch gratuit, on aura cédé de sa liberté, de son humanité. À placer un soi-disant progrès au-dessus de l’intégrité physique de la personne et de son droit à l’autodétermination, on l’aura abandonnée dans la foulée. Solidaires avec qui, déjà ?

On se prosterne aujourd’hui devant la machine inexorable pour atteindre ou perpétuer ce monde si tentant, si rassurant, si prometteur, où les autorités ont la réponse technologique adéquate grâce au glorieux progrès. — Veuillez relever votre manche, s’il vous plaît.

*

Un véritable monde est chose digne à désirer, pourtant.

Un monde fondé sur nos désirs profonds, médités, sélectifs, harmonisés, oui, cela a du sens. Mais un monde à gober tout rond, tout encapsulé dans une belle pilule bleue pour revenir à la nouvelle normale (il y a sans cesse de nouvelles variantes de normales, on n’arrête pas le progrès), c’est un procédé à gogo — soit dit entre nous pour rester polis.

Je crois à une société solidaire faite d’individus autodéterminés. Le progressisme aujourd’hui, au prétexte du bien commun, efface trop souvent cette autodétermination sous des devoirs citoyens de plus en plus martelés, enjoints, voire forcés — et, de société réellement vivante, on chute à quelque informe « collectif » théorique en animation artificielle sur lequel se penchent les experts.

Que l’on mesure le progrès en fonction de l’humanité et non l’inverse serait un bon début d’amélioration de cet état pitoyable.

*

Où va donc le monde ? — Chaque personne a en elle une version du monde et chaque personne fait son chemin. 

— Où s’en vont donc ces mondes ?

Demandez-vous donc à quoi rêve chaque personne, demandez à votre cœur et aux gens autour de vous, et vous en aurez une idée pro-active, un petit monde digne de ce nom qui se tisse autour de vous — et de bonnes raisons de vivre en bonus !

Bonnes vies !  Bons chemins !

Frédo