[:fr]Le gouffre communicationnel[:]

[:fr]

Martian Canyon, par Jakub Cieślik

Le nom de la science a été brandi pour justifier l’innommable, les nobles « droits » usurpés par des États qui nous les garantissent ensuite comme tyrans leur « protection ». Le mot « communication » a été accaparé pour signifier une voix (sic) à sens unique. Celui de science réduit à une fidélité aveugle aux experts de plateaux et à des consortiums pourtant tombés dans les griffes des lobbyistes.

Certains croient ce qu’on leur dit sur l’art du doute, en font une énième religion ; quelques rares seulement en font, en tirent véritable science. La plupart sont confus, ne savent plus ce qui est vrai et ce qui est faux. Nos écoles, plutôt que de nous enseigner « les réponses », devraient nous apprendre à questionner. Mais non. Bin voyons don’ !  L’ordre règne, tu le vois bien : regarde comme les gentils l’emportent sur les méchants !  Tu veux foutre le bordel ???

Le sarcasme n’est probablement pas ce qui arrangera les choses. Mais comment rendre le mordant de la falaise abrupte de ce Ca­nyon qu’est le gouffre communicationnel qui s’ouvre présentement entre nous et déchire immensément le tissu social déjà tout malingre ?  Comment faire sortir de sa caverne de Platon l’adorateur de l’écran plat et de ses platitudes télévisuelles ?  Comment débrancher de la Matrice qui y est plongé de la tête aux orteils et ne la voit pas plus que le poisson son bocal ?

Une idée m’est venue : gens qui regardez quotidiennement le monde à travers les lunettes aux rayons X(.com) : pourquoi, comme dans le film They Live, ne les passeriez-vous pas à ceux qui en auraient besoin, histoire de les sortir de leur torpeur téléplatonique, celle du médiavers dénoncé par le philosophe Alexis Haupt ?  De simples captures d’écrans, et hop !, la frontière entre les plateformes est franchie. (À défaut de littéralement pouvoir passer à d’autres vos lunettes immersives ― qui permettent de voir plus clairement la réalité ; en rapport aux mensonges qui nous sont contés, bien entendu.)

La confiance aux médias de grands chemins baisse et baisse et s’use et s’use. Sans retour. Il faudra bien un jour que l’on s’aperçoive collectivement du pouce sur le plateau de la balance, du solde dodu du théoricien de plateau ; que se fassent quelques poursuites ; que nous émergions quelque plateforme cosmopolite ― et que de majestueux ponts de compréhension s’élancent enfin par-delà le choc communicationnel ; que se retisse enfin du sens après la grave crise épistémologique qui nous a été infligée par des forces usurpatrices.

Les vertus, c’est bien !  Des droits humains inaliénables, ça aussi !  Mais si on laisse les méchants départager qui est bon et qui est méchant, on a un petit problème.  Si on laisse les rapaces brandir fièrement le blason de nos droits inaliénables en les piétinant de la même foulée, on a de toute évidence un cas de grave maladie mentale dont il faudrait à tout prix se prémunir ou se dissocier.

Les plus malades sont ceux qui ne savent pas qu’ils le sont. Pire : ils sont convaincus que les gens qui questionnent leur beau narratif tout arrangé avec le gars des vues sont, eux, de grands malades !  On leur a dit de même, comme on le fait dans les sectes, de ne plus les écouter, ne plus les inviter.

Beaucoup trop d’Occidentaux sont persuadés que la propagande est chose toute orientale, qu’elle a été éradiquée depuis belle lurette dans leurs beaux journaux télévisés tout chromés du monde occidental moderne. La réalité est qu’elle y sévit plus que jamais.

Seulement, la conscience de cette propagande occidentale grandit à vitesse grand V chez les Occidentaux eux-mêmes, et l’affreux consortium Zio-Nazi qui s’est emparé des manettes n’a pas le choix, semble-t-il que d’accélérer ses opérations de mainmise mondiale à faire blêmir Georges Orwell ― afin d’éviter si possible quelques grandes révélations et réalisations à travers le monde qui pourraient être faites à leur sujet.

Mais les mensonges de ce consortium, honteusement relayés par ce que sont devenus nos « médias de grand chemin », sont maintenant si gros que nous atteindrons bientôt le moment de bascule où pratiquement plus personne ne croira, plus personne ne mangera la moulée, plus personne n’ira se faire injecter la chose la plus cheloue du monde comme on prendrait un ticket d’autobus. Mais il sera peut-être déjà trop tard.

*

Trop de gens encore restent de sel. Comme s’ils avaient vu la Méduse, été médusés. Mais regarde un peu ton propre mental, Occidental.e !

Bonus : si vous reconnaissez votre maladie, vous en êtes immédiatement guéri.e !

On leur écrit des arguments biens construits et ils ne répondent tout simplement pas, ou bien disent que ça a été « débunké » par tel ou tel ramassis de théoriciens patentés, et puis voilà. Ou on aura un réflexe partisan anti-« gauche » ou anti-« droite ». Pas d’arguments. On attend probablement que « les autorités compétentes » (ou celles qu’on passe pour telles dans les médias de grand chemin) se prononcent avant de « penser ».

Mais ce n’est pas vrai. On ne pense plus. Parmi les plus compétents se sont levés pour questionner nos « autorités » à la mords-moi-le-wef (the happy few) ― et ont été tout simplement mis au ban de la société sans aucun argument. Et après cela, on parle de « consensus scientifique » et de comme elle est belle et grande, la science !  Il y a clairement une case qui manque à cette façon de « penser ».

Ah, l’aveuglement des « académiques », parfois !  Assez éduqués dans leur domaine pour obtenir un soi-disant statut d’experts et se croire bien au-dessus du commun des mortels, mais vendus à un monde de réponses et de questions biaisées ― leur alma mater étant devenue Église de Vérité !  Leur Collège un Ordre inquestionnable du 33ième degré !

Un monde qui en est venu à tourner en ridicule quiconque questionne ses « connaissances » est tout sauf scientifique. Et se cacher dans les jupes de qui nous a donné à la tétée notre lait de savoir ne servira à rien. Pour savoir s’il pleut ― il faut sortir et tâter l’air !  Cesser de téter l’alma mater !

On a besoin de comprendre le réel en tant qu’intersubjectivité plutôt que de prétendre à l’objectivité. De réfléchir ensemble plutôt que les uns contre les autres.

Un monde cinglé, titubant de propagande est en train de vaciller dans la barbarie. Nous avons besoin de nous ressaisir, de ne pas ― ou plus ― consentir à la servitude ; nous avons besoin de muter.

On tentera ― on tente maintenant, encore ― de nous diviser par la peur ; par une nouvelle fausse pandémie, par tous les moyens ; par l’ultimatum d’une guerre mondiale pour mettre fin à toutes les autres. Pour de vrai, cette fois-ci.

N’y allez pas. Fermez la télé et jetez-la sur le trottoir. Cessez de bouffer la moulée. Méfiez-vous des solutions uniques. Retirez vos enfants des écoles attardées.

Et créons un monde humain.

Fred Lemire[:]

[:fr]La Lettre Étoilée[:]

[:fr]

Dernière mise-à-jour : 22 septembre 2024

Objet : Invitation à participer à un mouvement d’entraide complètement décentralisé

✦   La Lettre Étoilée  

(à compléter, modifier et personnaliser)

Salut _____ !

________________________________
________________________________
___________________________ _ _ _

(* * *)

À propos, je t’envoie (ci-joints) mes volios, c’est-à-dire mes listes de souhaits concrets ; c’est une nouvelle pratique (voir : La Trame Étoilée) fondée sur la transparence, l’entraide et la communication qui permet d’optimiser l’intelligence collective et la bienveillance dans nos réseau et, par propagation naturelle des bonnes idées, dans les réseaux d’autres personnes de bonne volonté, réseaux étoilés où peut se tisser, en les connectant — ou simplement en explorant leurs sentiers —, un monde qui nous ressemble.

Cette pratique, alliée aux cercles de souhaits qui facilitent les rencontres en personne et aux carnets de reconnaissance, qui permettent de fluidifier les échanges au sein de la collectivité, a le potentiel de créer ni plus ni moins qu’un système économique local simple reposant entièrement entre nos mains.

La communication est la clé. Imagine ― si tu envoyais une lettre similaire à celle-ci dans ton réseau significatif en l’accompagnant, toi aussi, de tes volios, c’est-à-dire de tes listes de souhaits (une liste personnelle, et une pour chacune de tes entreprises), imagine que ces personnes que tu contactes fassent de même . . .

(Note : Il vaut mieux, pour ces volios, utiliser un format universel, tel .txt ou .rtf afin d’en assurer la lisibilité sur tous les éditeurs de texte.)

Je te prie donc de bien vouloir conserver mes volios (ci-joints) ― avec ceux des autres participants, s’il t’en vient et que le cœur t’en dit, bien sûr ― dans un dossier dédié.

Apparier les souhaits pour mettre des gens en contact, nous le faisons déjà tous plus ou moins « Ah !, je connais quelqu’un que tu aurais intérêt à rencontrer ! » — mais combien d’occasions d’entraide et d’échange sont perdues, négligées, par simple défaut de communication ? — Et qu’adviendrait-il donc si nous commencions, entre nous, de réseau en réseaux, à prendre la communication, le réseautage et nos rêves eux-mêmes quelque peu au sérieux ?

Si la pratique se répand, les listes de souhaits de nos amis — et celles des amis de nos amis — pleuvront dans nos boîtes courrielles et nous serons ainsi mieux que jamais en mesure de nous entraider et de réseauter efficacement sans dépendre d’une plateforme autre que l’internet de base. Évidemment, il faut y mettre un peu d’attention et d’efforts mémoriels. Déjà, organiser de simples cercles de souhaits où chacun chacune a un temps de parole pour exposer aux autres ses besoins et ses offres, ses intérêts et ses entreprises (qui ont elles aussi leurs besoins et leurs offres) — ça peut faire une belle différence !  Libre à nous également de créer ou d’utiliser des bases locales de données et des outils de recherche. Le but essentiel de cette lettre est avant tout que l’information circule et que nous en prenions acte.

Et pourquoi ne pas imprimer ou rédiger à la main ces listes de souhaits pour les conserver dans des cartables de volios, des « bottins de souhaits » (offres, demandes et intérêts) — qu’il pourra être très pratique d’avoir sous la main, entre autres dans les occasions sociales ?

La Trame Étoilée propose un outil qui permet de fluidifier les échanges et de faciliter le démarrage d’entreprises : le Carnet de reconnaissance.  Tu peux en télécharger les pages ici (LaTramice.net/les-carnets-de-reconnaissance ; ces carnets sont conçus pour tenir une comptabilité décentralisée permettant de s’informer sur son équilibre « donner-recevoir » au sein de la collectivité, et ainsi de remplacer avantageusement la monnaie), puis les découper, les imprimer, les plier et les brocher ― ou encore, en acheter tout faits sur LaTramice.net.

Le fait que ce moyen d’échange soit associé à La Trame Étoilée, un réseau de réseaux de gens significatifs ― ou qui prennent du moins le temps de se rencontrer, le fait qu’il soit transparent et donc contre-vérifiable par les pairs, le fait qu’il soit un outil individuel et objectif qui ne dépend pas d’un organisme central ou de taux de change variables, cela contribue à sa fiabilité et donc à la confiance qu’on aura en lui ; deux ingrédients essentiels en matière de transaction. La valeur d’une devise repose essentiellement sur le fait qu’elle soit reconnue.

L’argent devrait être un simple instrument de mesure
et sa rareté est un non-sens créé artificiellement.
Il serait en effet ab­surde de manquer de centimètres
pour pouvoir faire toutes les mesures que nous voulons faire
au courant de la jour­née — n’est-ce pas ?

On peut tenir un carnet pour soi et pour chacun de ses projets.Tous les détails sur la page des carnets, mentionnée ci-haut.

✦ ✦ ✦

Outre les frais de télécommunications, d’impression et peut-être l’achat de carnets de reconnaissance ou d’un cartable pour nos bottins de souhaits, l’encre de nos stylos . . . (!) — cette solution est entièrement gratuite !

Mais songe à la richesse
qu’elle peut révéler et mettre en action
dans nos multiples interactions,
à petites et plus grandes échelles !

Nous avons aujourd’hui plus que jamais besoin de nous organiser efficacement pour construire et tisser ensemble ce monde convivial et multicolore que nous désirons. C’est pas si compliqué, au fond.

Il suffit de nous communiquer intelligemment ce qui compte.

― Et si on s’y mettait ?

Frédo*

réf.: LaTramice.net/la-trame-etoilee

*. Ton nom ici.


Tous les samedis à 14 h

Dans tous les parcs de toutes les villes ;
dans tous les villages, tous les patelins

(dès que le temps le permet)

des

L'enseignement agricole accompagne les jeunes sur la voie de l ...

~ Cercles de souhaits ~

~ Une première constellation s’est formée,
cet été 2024, à Montréal, Qc ~

. . . où on écoute, tour à tour, chaque personne exposer ses :

besoinstalentsoffresintérêts
et ceux de ses projets

(et rien d’autre)

À la fin du tour, on va parler aux gens avec qui
on a quelque chose à communiquer.

Ces cercles se veulent un point de départ pratique
et, à cette fin,
exempts de débats ; ils peuvent toutefois
être l’occasion de lancer d’autres cercles voués, eux,
à débattre de questions spécifiques.

*

(Note aussi que cette pratique peut s’avérer utile en cas de pannes télécommunicationnelles ; elle pourrait même être un merveilleux substitut à tout notre cher internet et toutes ses intelligences artificielles où nous caquetons souvent sans rien entreprendre pour que vive la vie. Un genre de « Human Reset » capable de tout refonder sur une base humaine.)

Idées de sortes de souhaits

Besoins (de toute nature : sociale, psychologique, physique . . .), désirs (profonds ou superficiels, affectifs ou matériels), offres (de biens, de services, de talents, d’expertise, de matériaux, de temps, d’aide, d’espace, de transport . . .), échanges (en argent, HOPs**, troc . . .), dons, partages (d’expériences, d’intérêts, de connaissances . . .), prêts et emprunts (d’outils, de livres . . .), projets (descriptions, personnels, collectifs, trouver des partenaires . . .), activités (sportives, littéraires, ludiques, danse . . .), circuits, voyages (recommandations, itinéraire, régularité, capacité de transporter, recherche de moyens de transport), localisation (coordonnées, rayon d’action), horaire, disponibilités (pour quelles activités spécifiques ou quels types d’activité : physique, intellectuelle . . .), langues (parlées, écrites, capacité de traduire).

Exemples concrets,
services sous la main

✦ ~ ~ ~ ✦

• ramassage et retapage de meubles, vaisselle (…) laissés sur le trottoir ou à l’entrée des ruelles (attention aux punaises de lit !)
• préparation de repas, cuisine collective . . .
• livraison, service de messagerie :
▪ à vélo, à pied (…)
▪ jardinage, arrosage, compostage . . .
• bricolage, rénovations, menuiserie . . .
• accès à des outils, des ateliers :
• ébénisterie, mécanique, électronique . . .
• programmation, bidouillage . . .
• bibliothèques, collections de disques . . .
• cercles de discussion, jeu des idées . . .
• plonge, ménage, gardiennage . . .
• impression, publication, rédaction . . .
• dessin, chant, sculpture . . . tous les arts !
• et cætera
• . . .
• . .
• .


Répertoire des VOLIOS

Constellation de La Fontaine

[:]

[:fr]Transcender la bête immonde[:]

[:fr]

La question est en quelque sorte interdite, puisqu’une réponse négative qui lui serait faite justifierait, en principe, les pires exactions.

Mais qu’en est-il réellement ?  Posons-la toujours, cette question :

― Est-ce encore humain d’agir ainsi ?  

*

Le paradoxe de la tolérance, d’après Karl Popper

*

Comme il y a une limite à tolérer l’intolérance, il y a aussi une limite à se prétendre frère. Car non, cela n’est plus humain de traiter ainsi l’humain. Qui agit ainsi se reconnaîtra ; mais, pour être tout à fait clair, par ainsi on entend une manière d’exaction tant effarouchée du mot vrai qui la caractérise qu’elle accuse, par inverSionisme, d’exaction latente ou alléguée quiconque la critiquerait. — Un minable et peureux procès d’intention de bébé gâté qui en mérite un vrai de vrai, de procès !

Car, si cela est encore humain, sa place est en prison.

L’humanité sera confraternelle — ou ne sera pas.

On sera du moins jugés, à l’aune de cette confraternité.

*

Alors, repentez-vous !  Et allez y donc, mais en votre propre esprit, faire des places nettes et des conquêtes — et qu’en courageuse paix vous vous résolviez, si vous le pouvez !

*

Mais aussi que l’horreur fratricide ne nous gagne pas nous aussi, et ne nous conduise pas à haïr à notre tour, à devenir bêtes inhumaines ; gardons froid notre sang et reprenons nos esprits !  Il n’est que trop facile de rester comme fascinés, terrifiés, enragés, éplorés jusqu’à la transcendance. ― Reprenons le vital et l’essentiel ; opposons à la bête une face humaine !

*

S’arrêter là serait cependant une farce tragique, car il faut aussi agir : se recomposer d’abord, oui, faire face au principe de réalité ; puis s’y retrouver, ne vous en déplaise ; et, de là, tisser, échanger, changer ; créer l’humanité — qui risque autrement de devenir un creux et caduque concept à force d’être répété, imploré, exhorté, exigé et souligné . . . sans véritable succès.

Reprenons donc notre souffle et notre ampleur — celle de nos rêves et de notre harmonie ; celle de notre amour de la vie et de notre courage à la défendre.  Et on sera alors unis, UN. Non pas obnubilés par les frasques d’untel, ou par l’héroïsme messianique d’un autre qui prendrait tout le plancher, toute la gloire et tous les droits — non !  

La venue qui est là déjà — mais qui tarde à s’accomplir, toute engoncée elle-même dans son idéologie guerrière — est la confraternité réelle qui, bien sûr reconnaît sa diversité, ses différences et ses couleurs ; et qui passe à un autre niveau, dans un règne béni, compréhensif, englobant.

*

À ne mettre l’attention que sur la bête horrible, on perd son centre, sa finalité, même sa vitalité. Car il peut être désespérant de voir tout ce qui ne se fait pas pour contrer l’immonde . . . et désespérer — mais nous nous mettons en cela à ressembler à la bête, faite de peur et de rage.

Ne la perdons pas de vue, la bête ; elle rôde et règne dans sa fureur immonde — mais n’oublions pas cette intuition que nous sommes, que nous faisons partie d’un nombre immense qui tous et toutes font aussi partie de cette équipe — encore ensommeillée mais qui se réveille et tend le cœur et l’oreille, incrédule, au rapport de ceux qui, vaillants, n’ont pas fermé l’œil. 

N’est-il pas suprêmement important d’être ainsi vitalisés, connectés, mis au défi du réel ?  Non uniquement pour lutter et dénoncer — mais déjà pour vivre, tout simplement ?

De l’idée à l’action, il y a souvent un gouffre, mais il est facilement franchissable, en cette époque divisée, par rapport à celui que doit franchir l’apport unique de notre être au monde pour rejoindre sa compagnie : du un au plusieurs vécu, d’humains à humains, dans le concret nécessaire à tout réel changement de paradigme. 

Mais n’oublions pas qu’en notre humanité nous sommes reliés déjà, et plus grands (ô combien !) que l’humain isolé — dans notre divine humanité par son intuition révélée : multiplicité réunie, oreilles et oreillettes dressées, vibrées — ouvertes à plus que l’idée.

Nous sommes déjà une majorité, une majorité grandissante et flamboyante dans nos cœurs meurtris, explosés dans une transcendance de compassion qui voudrait tant agir. — Eh bien, c’est cela l’humanité digne de ce nom : Vivons-la ! (En moins explosés, si possible.)

Battons un rythme aimant, joyeux ; bâtissons, à l’unisson, un monde digne de ce nom ! — Et si nous en mourons, au moins, nous mourrons vivants, ce qui est encourageant pour la suite.

À l’action !  À nous !  Faisons don’ l’humanité ![:]

[:fr]Et pourquoi donc La Tramice ?[:]

[:fr]

Et si nous entrions dans une ère communicationnelle ?  Certains diront que nous y sommes depuis belle lurette, avec les télécommunications, l’internet, les médias so­ciaux et tutti quanti, mais . . . communiquons-nous réelle­ment ?  On pourrait croire que non, tellement les rac­courcis intellectuels — prémédités ou non — nous di­visent aujourd’hui ; on dirait même que nos médias (anciens comme nouveaux) ne servent qu’à exacerber les dissensions et à les caricaturer jusqu’au point de non-retour, chacune enfermée dans sa bulle bien dis­tincte, laquelle a son narratif bien distinct.

Lire aussi : 

Cela est humain

Et si le clivage gauche-droite était un leurre ?

*

On s’exprime plus que jamais, mais jamais, peut-être, a-t-on moins dialogué qu’aujourd’hui. Pourtant, bien utili­sés, nos outils sophistiqués pourraient nous aider à car­tographier les arguments et à nous faire des idées éclai­rées. Je pense personnellement que c’est la révolution que nous devons faire. Celle de bâtir le monde à travers la communication. À commencer par la communication pratique, naturelle, mais mieux communiquée, avec toutes les considérations théoriques, scientifiques et technologiques que cela implique.

Le sujet est très vaste, et c’est pourquoi j’ai créé LaTramice.net : pour y parler de communication, pour y musarder sur la prairie fleurie infinie de la question, mais aussi pour y développer des outils, des pratiques et, qui sait, des communautés et des équipes.

J’en profite pour relancer l’invitation à soumettre du nouveau contenu. Communication, philosophie, société. N’importe quoi à l’intersection de ces trois branches et qui se met sur un site web.

À l’avènement d’une ère proprement communicationnelle !

Fred Lemire
Tramarade fondateur

*

Editions@LaTramice.net

Ligne éditoriale ~

[:]

[:fr]Coeur du site[:]

[:fr]

Vous voici au cœur battant
des Éditions de la Tramice

Photo : LE Kui — LKVM Studio
Tramarade fondateur : Fred Lemire, alias Frédo

questionniste devant l’éternel et auteur de


La machine à souhaits : un livre dû pour avant-hier — mais . . . c’est encore jouable : il est encore temps — intemporellement temps !  Et s’il était en fait facile de retisser le monde à l’endroit à partir de nos souhaits mêmes ― et d’un petit algorithme d’apprentissage ?

Un tel outil a vu le jour à l’automne 2012 et n’est qu’un jalon parmi de nombreux autres issus de la pensée de Frédo : des contes, de l’humour absurde, de la poésie, quelque élémentaire philosophie et mille-et-une pensées qui sont venues se percher dans la forêt de son esprit.

Des manières intelligentes de vivre entre nous sont urgentes et criantes de possibilité. Peut-être même est-il sérieusement temps d’y réfléchir ― tout en s’amusant ?

Et vivement une ère proprement communicationnelle !

Citations en forme de mèmes tirées du livre — SVP, partagez !

publié chez

Les éditions de la Tramice

*

La machine à souhaits ― journal de bord d’un poète-ingénieur est consultable en entier sur La Tramice ; vous pouvez aussi en commander à notre boutique tramicielle au coût de 30 $ l’exemplaire, plus les frais de transport.

Venez nous visiter, avec nous jaser un brin !

✦ Le club des éditions de la Tramice 

(Sur rendez-vous seulement.)

✧ Avis d’offres et de recherches 

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*

Boutique tramicielle

Articles en vedette
du journal

La Tramice

La Trame Étoilée

un mouvement d’entraide
complètement décentralisé

 

*

Les carnets de reconnaissance

un outil de fluidification des échanges

 

*


Cela est humain

Et si le clivage gauche-droite était un leurre ?

manifeste

 

*

AI Should Be a Social Media

« Social AI should be made by the people and for the people. Ideas should be ours to tend to. — Trying to make bridges, and maybe castles too. »

manifesto

Écrivez pour La Tramice !
journal de l’ère communicationnelle

communication • philosophie • société

 

Editions@LaTramice.net

Ligne éditoriale ~

[:]

[:fr]AI Should Be a Social Media[:]

[:fr]

  • AI could link all platforms.
  • AI could link all ideas.
  • Social AI should be made by the people and for the people. Ideas should be ours to tend to. — Trying to make bridges, and maybe castles too.
  • Instead of having One Right Answer as a classic encyclopedia page, go radically NORA with dynamic, zoomable tag clouds. Also, dear AI, never affirm what is not 100% certain. We have marvelous expressions such as « according to » that should never again be omitted.
  • A universal dictionary should emerge from personal dictionaries. Language is a Common.
  • Personal stuff is important to persons. Let’s make an AI that is not only about general knowledge, but also a practical means by which to socialize, exchange, study, travel, borrow, lend, buy, sell, share, acknowledge . . .
  • Navigating the knowledge continuum requires nothing less than a full-equipped and customizable dashboard.

#AIshouldBEaSocialMedia

[:]

[:fr]Ideas for the Future of Twitter[:]

[:fr]You know like me in how reckless a time we live regarding how some Big Politics, Institutions & Businesses do not really care about us, truth, or mere livable life here under the stars. Corruption and degradation is seemingly affecting so many parts of our societies !  Is there any real hope for repairing this mess ?

All this can be distressing, but should not distract us from an essential fact : that good communication is primordial and constitutive of our social fabric. Now, since Mr. Elon Musk publicly announced his aim to transform Twitter into an all-in-one app à la WeChat, I surmise that he understands that. For a single tool (i.e. a platform, protocol or practice) could indeed suffice for us to be properly weaving at it again.

I have reflected upon this question for years, always with conviviality as a guide. And I have stumbled upon the general and very simple idea of an efficacious « Wish Machine », that is, one that can find, amid a large database of wishes, all the wishes that match each other ; it could be a good basis for a people&life-oriented economy, no ?

For, when needs are met, work&exchanges equitably recognized and meaningful dreams&wishes duly attended to on a livable planet (which implies a little foreseeing), what else do we need an economy for ?  It seems to me that investing in that — and love, of course — is indeed all we need.

*

But if the ongoing information war taught us something, it is that we also need an impartial collective knowledge-base where all sides of stories are told, where reviews are fair and new paths easily added — hopefully leading to meadows of concord.

In all matters, we need debates to be had in a somewhat timeless AND fluid manner, without any imposed echo-chamber to divide us. Moreover, in a complete ecosystem, newsfeeds should not only trickle, but also gather, mingle, battle, and find their proper balance in vaster and vaster knowledge pools.

I suggest that, in this all-in-one app, instead of the necessarily biased « unique entry » of regular encyclopedias, subject matters would first be seen as impartial dynamic tag clouds of proportionally represented points of view, clouds that we should be able to navigate freely and also articulate semantically, which good old language can do almost magically, and even more so with the help of some automation. By chopping and linking things into small units of information / points of view, Twitter has been doing almost just that already, albeit in a somewhat haphazard and more or less constructive way.

Some of our infos will be, on a complete communicational ecosystem, much more than fleeting tweets. Everything grand had started humble. We have tweeted ; very well. — Let’s have a real conversation, now — beyond the old echo-chambers, beyond distraction to no end, beyond the old « unique » program of manipulation !  And let’s live freely !

*

Also, I believe that AIs and chatbots really can, if well conceived (to start with : without biases), help us in many of our endeavours — but also that humans should always be kept in the decisional loops that affect their lives. What AIs would be for, otherwise ?  Who would they work for ?  They should be our assistants, NOT our managers.

I think that a complete communicational ecosystem should also include tools that we can all use for measuring, accompanying and influencing upon the development and evolution of language itself, in an open, interlinked, and growing multiplicity of living dialects emerged from our very personal dictionaries.

Communication can be a lot more than sharing and commenting the news, or even sell, shop and pay for services and things : it can actually be a tool that will serve us to humanely constitute our very lives, dreams, endeavours and common world.

The idea is big ; the idea is worth trying.

— To the advent of a proper communicational era !, I say.

Fred Lemire

alias Fred Mir and Frédo


For those interested, I developed and expanded those ideas in a book called La machine à souhaits — méli-mélo de clartés ingénieuses ou taquines — journal de bord d’un poète-ingénieur* (that you can order in physical form or read online in PDF format) ; there, and also in many articles published on :

LaTramice.net

Journal for the Coming of a Communicational Age

* I published this book from my own small publishing house, Les éditions de la Tramice, and, although you can read it integrally online, I think it deserves a broader dissemination ; so, if anyone is interested in translating it or helping me distribute it or publishing it in other languages, please contact me : Frédo@LaTramice.net (sans accent). Conversely, I would love to find an interesting book to translate from English to French !  Translation exchange, anyone ?[:]